Nominations de DASEN et de DAASEN
Par décret du Président de la République en date du 22 février 2023 :
M. Aymeric MEISS, DAASEN de la Haute-Garonne (groupe III), est nommé DASEN des Hautes-Alpes (groupe II), à compter du 27 février 2023, pour une durée de quatre ans avec une période probatoire de six mois.
M. Louis ALBERICI, DAASEN de la Haute-Garonne, chargé du 1er degré (groupe III), est nommé DAASEN des Yvelines (groupe III), à compter du 27 février 2023, pour une durée de quatre ans avec une période probatoire de six mois.
M. Stéphane CARON, directeur de cabinet du recteur de l'académie de Rennes (groupe III), est nommé DAASEN des Yvelines (groupe III), à compter du 27 février 2023, pour une durée de quatre ans avec une période probatoire de six mois.
M. Jacques-Emmanuel DAUGÉ, directeur de cabinet du recteur de l'académie de Reims (groupe III), est nommé DAASEN du Val-d'Oise (groupe III), à compter du 27 février 2023, pour une durée de quatre ans avec une période probatoire de six mois.
M. Ludovic LECOS, personnel de direction, est nommé DAASEN du Nord (groupe III), à compter du 27 février 2023, pour une durée de quatre ans avec une période probatoire de six mois.
M. Jean-Baptiste ROTA, professeur de chaire supérieure, est nommé DAASEN de la Seine-Maritime (groupe III), à compter du 27 février 2023, pour une durée de quatre ans avec une période probatoire de six mois.
Mis en ligne le : 23-02-2023
Saint-Jean-de-Luz : agression mortelle d'une professeure
Le Syndicat National des Inspecteurs d'Académie Inspecteurs Pédagogiques régionaux (Snia-ipr Unsa), avec l'ensemble de la communauté éducative, exprime tout son soutien à la famille, aux collègues et aux élèves de la professeure.
Mis en ligne le : 22-02-2023
Installation de la nouvelle CAPN des corps d'inspection
La CAPN des corps d'inspection dans sa nouvelle configuration a été installée le mardi 14 février. C'était l'occasion pour les organisations représentatives des trois corps d'inspection au sein de l'UNSA, SNIA-IPR, SIE? et SEJS de faire une déclaration commune:
Cette CAPN est la première depuis les élections professionnelles. Sa composition est pour nous originale puisque, pour la première fois, les trois corps d’inspection se retrouvent au sein d’une structure commune. Force est de constater que les syndicats de l’UNSA Éducation ont su convaincre inspectrices et inspecteurs des trois corps et de toutes spécialités ou champ d’intervention de voter pour la liste que nous avons présentée ensemble. C’est pour nous une réelle satisfaction, car cela permet de montrer la pertinence pour nos mandants du modèle réformiste progressiste qui caractérise nos trois organisations et, plus globalement, notre fédération. Cela témoigne également que les revendications portées dans notre profession de foi sont en cohérence avec les aspirations et demandes des inspecteurs, notamment l’obtention de résultats concrets et significatifs afin d’améliorer les conditions et la qualité de vie au travail, mais aussi l’ouverture d’un agenda social avec comme finalité de développer l’attractivité de tous nos métiers. Dans ces domaines, la confiance de nos collègues nous oblige.
Si nous avons encore amélioré le taux de votants en notre faveur, cette satisfaction doit être relativisée, car nous ne pouvons oublier que le pourcentage de votes exprimés est inférieur de 10 points à ce qu’il était lors des dernières élections. Il faut dire que les modalités de vote étaient loin d’être fluides et qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que des collègues aient renoncé après quelques tentatives infructueuses… Au-delà de l’évidente carence ergonomique, il faut aussi remarquer que bon nombre de collègues se sont désintéressés d’élire une commission dont ils voient mal l’utilité. Nous avons énormément perdu en termes de prérogatives depuis la mise en place de la loi de transformation de la fonction publique. Il est vraiment paradoxal de voir le ministère et l’administration centrale insister sur l’importance du vote alors qu’il est évident que les élus dits « représentatifs » ne sont écoutés que beaucoup trop marginalement. Disons-le très clairement : quelle que soit la bienveillance de l’écoute dont vous ferez preuve, nous ne serons jamais satisfaits tant que n’auront pas été rétablies les marges d’autonomie et la transparence dans les informations dont nous bénéficiions précédemment.
Cette frustration et ce sentiment que l’administration centrale ne les respecte pas sont encore amplifiés dans le contexte que nous connaissons. Dans nos trois corps, IEN, IA-IPR et IJS, dans toutes nos spécialités, les inspectrices et les inspecteurs ont de plus en plus de mal à donner du sens à leur action. Ils accumulent des tâches aussi chronophages qu’éloignées de ce qui devrait pourtant être leur cœur de métier : accompagner individuellement et collectivement les personnels d’éducation et d’enseignement, les écoles et les établissements, pour les aider à développer des projets contribuant à une meilleure réussite des jeunes. Ils devraient aussi pouvoir travailler en lien avec leurs partenaires, notamment associatifs et, dans une optique de complémentarité éducative, développer la pratique sportive et les activités de jeunesse conformément aux priorités ministérielles, tout en assurant le respect de la réglementation. La pression que certains inspecteurs subissent de la part de la hiérarchie locale devient de plus en plus difficile à supporter. Elle est génératrice au mieux d’un sentiment de malaise et débouche trop souvent sur des situations de stress, de souffrance, qui se concluent par des congés de maladie liés au travail, des retours dans le précédent corps d’origine, voire des ruptures conventionnelles qui portent préjudice à la mise en œuvre des politiques publiques. Dans un autre registre, les modalités de défraiement, malgré nos multiples alertes, continuent à irriter les collègues, car elles réclament une débauche d'énergie qui serait plus utile au service de l'institution. Ceci est anormal, totalement inacceptable. Nous le dénonçons depuis déjà plusieurs années ; nous allons amplifier cette démarche, car il est impossible pour nous de voir nos collègues souffrir sans réagir fortement. A ce sujet, au regard de la qualité de vie et des conditions de travail, un bilan précis et complet de l’état des effectifs des trois corps serait grandement nécessaire, les mesures urgentes à prendre en serait plus éclairées
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Mis en ligne le : 20-02-2023